La mère suffisamment bonne

Publié le par ilh

Donald Winnicott, pédiatre anglais  des années 50 a écrit cet article qui a permis depuis de relativiser l'idée de la mère toute donnée à son enfant et qui ne serait pas loin de la perfection.

Même si la mère passe par une période qui'l qualifie  de "folie maternelle" tant son attention est nécessairement tournée vers son enfant pendant les premiers mois de sa vie, cette fusion va leur être indispensable pour s'ajuster l'un à l'autre et permettre à l'enfant ensuite d'avoir sa part d'autonomie psychique, lorsque la mère ne sera pas tout de suite disponible, d'autant plus qu'elle va reprendre petit à petit  sa vie de femme, auprès du père de l'enfant entre autre.

La mère suffisamment bonne est  donc celle qui répond  juste et au mieux aux besoins de son enfant et qui ne cherche pas à combler tous ses désirs(ni les siens à lui ni les siens à elle!). Elle sait qu'il doit apprendre à attendre, patienter, différer même, c'est à dire s'adapter à la réalité grâce à la confiance qu'elle lui porte. Elle va donc supporter les pleurs de son enfant, l'expression de toutes ses émotions même la colère et la tristesse, vécu émotionnel qu'il découvre et intègre petit à petit, au même titre que la joie, la surprise, et tant d'autres.

Dans cette réédition, très accessible, nous redécouvrons trois textes fondamentaux de ce pédiatre:
"la préoccupation maternelle primaire" "la mère suffisamment bonne" et "la capacité d'être seul" de l'enfant, compétence fondamentale lui permettant sans doute de devenir ausssi un aulte capable de supporter la solitude.

La mère suffisamment bonne
Donald W.Winnicott, Petite Bibliothèque Payot,2006

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